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L'énigmatique et dramatique île de Pâques - 11/11/2004

Rapa nui, mieux connu sous le nom d'Easter Island (l'île la plus à l'est dans le Pacifique), ou encore en français l'île de Pâques, sera probablement l'un des moments forts de notre tour du monde. Comment ne pas être impressionné par ces immenses moai (statues de pierre) se dressant devant vous en vous regardant d'un ton imposant au milieu de nulle part?

L'île de Pâques offre en plus les paysages les plus dramatiques, les plus austères, par une végétation où la forêt a disparu probablement à cause de l'utilisation de bois pour les transports des statues, laissant des étendues d'herbes sèches jaunes, des monticules de roches volcaniques parmi les 3 principaux volcans que forment l'île.

Quoi de mieux que de parcourir cette île en 4x4 sur les sentiers en terre et de croiser par ci par là les moai (statues) sur leur ahu (autels), longeant la côte déchiquetée creusée par les vagues aux rouleaux puissants. L'île de Paque, avec une population de 3500 habitants, est l'île la plus isolée du monde avec une distance de 1900 kms avec l'île habitée la plus proche, Pitcairn. La côte sud américaine est à 3700 kms à l'est. L'eau est ici aussi la plus claire du monde, donnant une visibilité généralement de plus de 40 mètres et pouvant aller jusqu'à 80 mètres. Malheureusement, les conditions ne notre plongée ne nous a permis une visibilité qualifiée de médiocre ici, 30 mètres.

La météo est bien plus clémente ici sur l'île de Pâques, certes, il fait un peu plus froid (-3 degrés de 17 à 26 degrés). Il est bon de mettre une veste le matin et le soir sur soi. Mais la pluie a complètement cessé. Le soleil joue avec les nuages au dessus de l'île, donnant des paysages contrastés sur l'île et les statues.

Notre vol de Tahiti est parti vers 1H00. Et avec 4 heures 40 de vol et 5 heures de décalage horaire, nous sommes arrivés vers 11H00 le 4 novembre après une très courte nuit dans l'avion. Surtout que nous étions déjà fatigués avant de partir, à cause des couchers tardifs chez Claire, qui nous avait très sympathiquement hébergés dans sa maison de colocataires à Papeete. Malgré notre état de fatigue, 3 jours et demi pour visiter l'île, c'est peu mais suffisant, à condition de ne pas traîner. Nous avons suivi Cécilia à l'aéroport parmi les nombreux rabateurs pour ses prix attractifs pour le camping et la voiture. 40 dollars/jour pour un petit 4x4 Suzuki comme nous avions eu en Australie à Fraser Island. C'est le top (on s'attendait à beaucoup plus cher). On part se reposer aux ahu (autel) où se dressent des mohai (statues), puis en se renseignant sur la plongée, nous avons une opportunité d'en faire une tout de suite au Motu nui au sud de l'île. Les paysages s'offrant depuis le bateau sont impressionants, haute falaise se jetant dans la mer en face de pinacle rocher où la profondeur de l'eau est supérieure à 40 mètres. C'est là où nous allons plonger pour admirer les paroies sous l'eau. Ici, rien de très spécial à voir, pas de gros comme en Polynésie (ni requins, ni raies), mais des poissons endémiques de l'île (entre 20 et 30%), des coraux durs, et surtout une visibilté parfaite. Lise n'a pas plus plonger à cause d'un problème d'oreille pour équilibrer. La plongée est magnifique, à 30 mètres sous l'eau, on voit encore avec discernement la surface et le bateau (ce qui me fait penser qu'il y avait plus de 30 mètres de visibilité tout de même). Je suis seul avec le divemaster. La plongée est difficile avec des courants et de la houille même en profondeur, et aussi, je perds accidentellement mes plombs à 20 mètres de profondeur. Heureusement, le professionnalisme du gars me rattrape et m'évite de remonter, ce qui aurait été dangereux. J'ai pu tout de même continuer la plongée en vidant complèment mon gilet d'air. On attrape tous les deux un bon mal de mer au retour dans le bateau (le premier probablement aussi fort). La plongée n'aura coûté que 50 dollars, le gars un peu mécontent que je lui ai perdu une ceinture de plomb.

Nous avions essayé avant la plongée de trouver une bouteille de gaz pour faire un plat chaud les soirs mais en vain, ils n'ont que des bouteilles pour brûleur.

Le soir, nous partons dans notre petit 4x4 vers l'est de l'île, où nous avons décidé de camper, à Rano Raraku. C'est normalement un site de camping mais on ne trouve qu'une maison fermée et un coin de verdure où, entre plusieurs cailloux, on peut poser la tente. En tout cas, rien pour se faire cuire des pâtes.

Cependant, nous sommes à 50 mètres des Moais (statues). Le ciel est dégagé et on a droit à un beau coucher de soleil. Malheureusement, notre fatigue fait que l'on a du mal à en profiter et on se couche assez tôt, vers 21H00, au moment où il commence à faire noir (cela change du 18H00 en Polynésie). La nuit, nous avons droit au hurlement pendant un quart d'heure d'une chien vers 23H00, puis le chat qui nous a pris d'affection lors du repas qui monte sur notre tente en dessous du double toit, puis le passage de chevaux le lendemain matin. Cela ne fait rien, difficile de se réveiller avec le décalage horaire de 5 heures, on ouvre les yeux vers 9H00.

Le premier site visité est celui situé tout près du camping, Rano Raraku, qui est en fait une carrière dédiée à la construction de moai. Grâce à la voiture, nous évitons les tours et nous avons ainsi le site pour nous tout seuls. Nous grimpons sur le flanc du volcan et nous ne pouvons qu'être impressionnés. Plus de 100 moais attendent d'être finis ou transportés. Il y en a de partout, dont certains dépassent les 15 mètres. Dans le cratère, d'autres moais patientent. Vraiment un site incroyable.

Tout proche, le site de Ahu Tongariki avec ses 15 statues énormes, le site de moais qui nous a le plus impressionné. Trois autres sites possèdent des statues encore debouts, Ahu Tahai, en ville, là où le plus gros travail de restauration du site complet a été réalisé, Anakena sur une plage de sable blanc, plus petits et avec leur chapeau rouge, et Ahu Akivi, avec ses 7 statues regardant vers la mer (les seuls), symbolisant les 7 premiers explorateurs-découvreurs de l'île.

Toutes les autres statues sont maintenant à terre, suite aux conflits qui ont éclaté entre les différentes tribus de l'île. Les moais étaient en effet symbole de la puissance des tribus car elles leur donnaient de la mana (de la force). Les renverser affaiblissait grandement les tribus. Ceci est un peu l'équivalent aux fous de jeux vidéos dont le but est de faire tomber les drapeaux des équipes adverses.

S'est alors développé le culte de l'homme-oiseau, peu avant la découverte par les Européens. Le site de culte se trouve au village cérémonial d'Orongo. L'autel est majestueusement situé : 2 mètres de large avec d'un côté le bord du volcan et de l'autre la falaise qui plonge dans la mer avec vue sur trois motus.

Mais où que vous alliez sur le bord de l'île, vous trouvez des restes archéologiques, d'innombrables ahus (les autels) avec ou sans moais. Ahu vinapu est célèbre pour son mur de pierres étonnamment bien encastrées et notre préféré est Ahu Akahanga. Tous les moais sont à terre, avec leur têtes plus ou moins brisées, mais il se dégage quelque chose d'une époque heureuse perdue que l'on n'a pas sur tous les sites. Mais à chaque fois, voir ces statues le nez dans la terre devenues misérables bouts de pierre alors qu'elles ont demandé tant d'efforts à tant de gens et qu'elles sont si impressionnantes debouts, ça fait toujours un pincement au coeur.

L'histoire des habitants est tout aussi désolante. Ne pas connaître les mystères de l'île de Pâques fait partie de son charme actuel, mais elle a coûté cher à sa population locale : esclavage, mauvais traitements, maladies européennes. Le coup le plus dur sera la déportation péruvienne : les gens les plus instruits ont été emmenés de force pour travailler dans les mines et plus de 95% sont morts. Avec eux sont partis les rites, la connaissance de leur écriture Rongo Rongo, l'histoire, les techniques de construction et de transport des moais...

Les 4000 habitants de l'île, aujourd hui à majorité métisses, sont toutefois d'un dynamisme impressionnant comme nous avons pu le constater pendant un petit festival local : démonstration de l'école de danse locale (toutes les filles doivent être inscrites, vu le nombre de danseuses), chanteurs locaux (dont un à l'accordéon qui a fait fuir tous les touristes...) et concours de danse. On voit bien l'influence polynésienne dans les déhanchements et le jeu de main. La musique était modernisée mais typique pour sûr! Ca nous a tellement plu que nous sommes restés jusqu'à la fin, 1H00!

Après notre première journée à visiter les sites du nord-est, retour au camping à Rano raraku. Au fait, nous nous arrêtons à la maison juste avant afin de demander pour cuire nos pâtes. Le ranger que nous avons vu le matin nous disait qu'il avait dormi ici et on espérait bien pouvoir faire chauffer notre eau. Finalement, nous n'avions pas bien compris son espagnol (comme tous ceux qui ne parlent que espagnol) et nous sommes tombés sur un couple rapa noi/français, le Français habitant ici dans cet endroit reculé depuis 9 ans déjà. Il nous propose leur biscuit à la confiture maison après avoir mangé nos "classiques" pâtes. Après avoir discuté un peu sur la vie de l'île de Pâques et de ses habitants, nous avons planté la tente dans leur jardin débarrassé des cailloux qui forment maintenant des "matavais" pour garder l'humidité pour faire pousser arbres et arbustes.

Deuxieme jour, circuit du nord avec les visites de Puna Oau, la carrière de fabrication des chapeaux rouges à moai, certains faisant plus de 2 mètres de diamètre, puis Ahu akivi, ainsi qu'une grotte où les habitants se cachaient en tant de guerre.

Nous décidons pour la troisième nuit de retourner en camping en ville, afin de prendre une bonne douche, de pouvoir se servir de la cuisine et aussi, pour assister au festival le soir même. Mais avant, nous filons au sud de l'île à Orongo, le site est superbe aussi bien le volcan que le village du culte de l'homme-oiseau. Nous attendons le coucher de soleil mais trop de nuages ce soir. Dommage car les deux derniers étaient splendides.

Dernier jour, visite du musée qui nous donne des infos supplémentaires sur l'île puis nous retournons sur nos sites favoris à des horaires plus propices aux photos sans contre jour. C'est le cas des 15 moai sur l'autel au coucher de soleil qui parraissent encore plus impressionants, on dirait qu'ils défient le temps. Nous retournons dormir au camping près de la carrière et les chevaux nous font quelques frayeurs pendant la nuit (Nicolas est obligé de bouger le 4x4 pour empêcher de passer trop près de la tente).

Le lendemain, dernier au revoir (encore!!) pour les moai de la carrière et les 15 sur l'autel. Petit pincement de coeur en partant... pour la première fois de notre voyage, c'est pour dire...

Aéroport à 9H30, salle d'embarquement à 10H40 pour un décolage à 13H00!!! La fille pour rendre le 4x4 n'est pas là, j'ai dû aller la chercher en ville pour lui rendre, c'est un comble... c'est probablement l'Amérique du Sud qui commence.

Quelques infos supplémentaires sur : www.sernatur.cl et www.visitchile.org

A bientôt à Santiago...

Lise et Nicolas.


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Last modified : December 16, 2005 18:37


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