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Carnet de voyage : Indonesie

De Sumatra à Java, volcans en activité et temples impressionnants - 12/07/2004

Selamat Datang (bienvenue)!

Après un séjour au bord d'un lac dans un ancien cratère, nous avons dit au revoir à l'île sauvage de Sumatra pour la densément peuplée Java. Arrivée en avion pour Jakarta. Brève visite de cette très grande ville avant d'aller à Bogor. Visite d'un jardin botanique et route pour Bandung. Une très grande ville pleine de bouchon et où nous n'avons pas trouvé l'esprit de la Conférence des Non Alignés de 1955. Par contre, visite de deux volcans : l'un avec un très grand cratère et l'autre encore en activité. Splendide! Mais encore beaucoup de transports locaux bien fatiguants. Cela méritait bien un arrêt à Pangandaran, station balnéaire n°1 de Java avec son sable noir et ses immenses vagues pour surfeurs. Nous avons ensuite établi nos quartiers à Yogyakarta, capitale culturelle de l'île. Nous nous sommes régalés avec la visite des temples de Borobudur et Prambanan et avec le ballet-spectacle du Ramayana.

Voici quelques photos d'Indonésie :
http://lemondenphoto.free.fr/

Les autres sont gravées sur CD... trop long pour les transférer.

Vendredi 2 : lac Maninjau (voir les photos).

Nous sommes partis pour le lac, juste un petit minibus de ville pour 1000rp (comme d'hab') pour nous rendre au terminal de bus puis, nous avons attendu une bonne demi-heure avant que le bus décolle. Fini la chance des dernières fois, où le bus partait moins de 5 minutes avant. Enfin, le bus démarre mais à faible allure, je croyais qu'il ne pouvait pas passer la seconde mais en fait, il se traîne dans la ville pour prendre le plus de passagers possible.

Maninjau n'est qu'à 38 kms de Bukittinggi, mais nous en avons quand même 1h30. Le lac Maninjau est situé au fond d'un immense cratère. La descente finale sur le lac est impressionnante, la route fait des lacets et donne à plusieurs reprises de beaux points de vue sur le lac et le cratère. Par contre, ce lac est bien plus petit que le lac Toba, 17 kms de long, 8 de large, 480 de profondeur. Cependant, le lac d'Annecy est bien plus joli!

Nous voulions dormir dans un endroit beaucoup plus tranquille à Bayur village, cependant, arrivés sur place, le coin disposant de petits bungalows et d'une petite plage (qui a beaucoup à envier de celles de Thaïlande) était vraiment, vraiment trop tranquille et nous qui n'avions que peu de temps pour rester sur place, cela n'était pas des plus pratiques : pour louer la moto, il fallait se rendre à Maninjau et donc reprendre un bus. Même chose pour aller au resto. Nous avons repris un mini-bus et sommes repartis à Manijau pour trouver un hôtel proposant plus de facilités.

Là, nous avons rencontré 2 touristes argentains qui trouvent aussi que leur pays est plus beau que la NZ (et je les crois!), et un Français qui trainait là depuis 5 jours sans avoir rien visité du tout!! Il est resté 1 mois dans la pollution et la chaleur de Bangkok.

A 14H00, nous avons loué une moto pour la demi-journée, négocié ferme à 40 000 (le gars de la guesthouse a baissé son prix de 20000 lorsque je lui ai dit que j'avais trouvé ce prix ailleurs, ce qui était tout à fait vrai).

Le lac est entouré de rizières parsemées de mosquéees, ce qui est un paysage bien différent des champs de riz du Vietnam et de Chine. Par contre, la vue sur le lac est quasi identique tout au tour, sauf la route qui devient caillouteuse sur 30 des 70 kms. Lise a même conduit un peu et commence à se débrouiller (sauf quand il y a trop de circulation, ce qui n'était pas le cas).

3 heures pour faire le tour, nous rentrons vers 17H15. Le resto était très bon, mais le boss se plaint du manque du touristes, à peu près 5 fois moins de clients qu'il y a 4 ans, probablement dû aux attentats de ces dernières années, mais le visa obiglatoire depuis février 2004 rajoute un coup de massue.

Samedi 3 : Padang.

Le lendemain, nous partons pour une balade du sommet du cratère jusqu'au lac Maninjau. Pour cela, nous reprenons un bus pendant 30 minutes jusqu'au col du cratère, puis un minibus négocié à 2000 rp bien que cela ne lui a pas empêché de demander tout de même 10000, ce que j'ai refusé.

La vue du sommet est grandiose. La descente dans la jungle l'est moins (impossible d'avoir vue sur le lac à cause de la végétation. Par contre, les leeches, ou sang-sues, sont des nôtres. Nicolas se fait sucer le sang. On s'en rend compte juste à une pause à Ana Homestay, lorsque j'ai la bonne idée de retirer les chaussures. Nous trouvons aussi un joli petit oiseau de toutes les couleurs et un mille-patte de 20 cms de long, et je pense qu'il a vraiment 1000 pattes!! C'est intéressant de voir comment il se déplace.

Lors de l'arrivée dans le village, nous retrouvons les Allemands qui, plus courageux, font l'ascension dans l'autre sens. Par contre, ils sont partis bien tard.

Retour à l'hôtel, le temps de manger au resto (le gars nous propose 100 000 rp pour aller à Padang dans sa voiture privée, bien trop cher!!).

Nous prenons le bus de la côte. Mais alors quelle galère!! Nous sautons dans un minibus qui n'avance pas (on se fait doubler par un gros bus beaucoup plus rapide). Il ne nous dépose pas à la station de bus à Basung, donc nous devons reprendre un minibus. Nous payons 6000 mais il demande 7000. Du coup, nous loupons le minibus et nous attendons 15 minutes de plus. Ensuite, je pense que nous loupons aussi le bus de Padang de très peu (je crois qu'il était en vue lorsque nous sommes arrivés). Du coup, le bus pour Padang stationné n'importe où sur l'avenue principale, tarde à démarrer. "5 minutes", nous avait-il dit (comme à chaque fois), il aura fait du 5 à l'heure pendant une heure dans tout la ville avant de passer la seconde et ça nous fait rager.

La musique indonésienne dans le bus, bien que pas si mauvaise que ça) est bien trop forte. Même avec les boulles Quies!! Il n'y a pas de place du tout pour les jambes, qui deviennent douloureuses à la fin. Bien sûr, le bus est bondé. Cela nous donne vraiment l'impression qu'il faut à tout prix qu'il soit plein à craquer pour être vraiment rentable. Les conditions de transport sont catastrophiques. Ceci dit, c'est peut-être pour ça que c'est si peu cher : 10 000 pour 3 heures.

La route côtière. Nous n'avons jamais vu la côte, juste entraperçu à 2-3 reprises seulement. Par contre, c'est très joli : extrêmement vert, des palmiers, des cocotiers le long de la route avec des champs de riz et de jolies petites maisons. L'Indonésie, Sumatra mais aussi Java, est probablement le pays avec les plus beaux paysages routiers quelque soit l'endroit où vous allez. On ne s'en lasse pas!!

Les sacs sont sur le toit, ce qui ne me rassure pas quand je vois l'orage arrivé au coucher du soleil. Trop de trafic, ils nous font descendre du bus juste au début de l'orage. Nous sommes obligés de reprendre un minibus à Padang qui nous conduise dans le centre. L'averse tropicale... nous regrettons notre parapluie laissé en Malaisie à une très gentille hôte. Les ponchos sont sortis, toutle monde nous regarde dans le noir. Difficile de trouver l'hôtel derrière le marché qui finalement est complet pour les chambres les moins chères. Le reste est hors de prix (>120000). Mon chapeau est soufflé par le vent et attérit dans une flaque d'eau dégeulasse du marché. Impossible de le remettre, il faudra le nettoyer, mais je ne lui en laisserai pas l'occasion. Nous nous abritons quelques fois au marché. La pluie cesse enfin, il est environ 8H00. Les autres hôtels sont aussi hors de prix. Nous marchons jusqu'à un hôtel peut-être le plus horrible de notre voyage, si nous n'avions pas été à Juzaghou en Chine. En tout cas, il est dans notre top five, classé 1er ou 2 ième!! Les murs sont horribles, surtout ne rien toucher!! Le sol est pourtant propre. Ici, pas de douche mais un baquet pour s'asperger d'eau.

Nous retrouvons notre ami italien Leonardo avec qui nous sommes rentrés 2 semaines plus tôt à sumatra. Nous prenons le vol ensemble. Il partira pour Yogokarta sitôt arrivé à Jakarta pour seulement 180 000 rp soit 18 euros.

Dimanche 4 : arrivée à Java.

Le matin, le taxi commandé la veille pour l'aéroport à 7H15 n'est pas là (il n'a pas été commandé en fait). Montrant notre mécontentement, le patron nous emmène gratuitement!! (30 000 économisés). Je mets mon chapeau tout sale sur la plage arrière, que j'oublie en sortant de la voiture.

Que ça fait du bien de prendre l'avion pour échapper au 30 heures de bus!! Seulement 419 000 plus 15000 de taxes d'aéroport. La décolage nous donne une belle vue sur les alentours de Padang, quelques volcans, la côte, etc... Par contre, par la suite, c'est nuageux. Dommage. Le vol sur Garuda est très bien : boisson, petit déj' correct dans un avion vidéo tous les 5 sièges environ. Rien à dire. L'arrivée à Jakarta nous change de Sumatra : les toitures ne sont plus en toile mais en tuile, donnant un aspect assez européen de haut. Java est beaucoup plus peuplée que Sumatra et bien moins sauvage.

Nous prenons le Damri depuis l'aéroport direction le centre ville pour 10 000. Pas de taxi ni de rabateur qui nous attendent à la sortie et pour cause, c'est un vol domestique fréquenté principalement par des locaux. Il est 13H00 à la gare de Jakarta et nous ne voulions pas dormir dans la capitale, car les élections (2ième tour sur 3) se tenait le lundi (lendemain). Nous nous renseignons sur les trains pour Bogor, 17H29 et 18H29. Par contre, personne ne nous a dit que celui de 17H29 ne roulait pas les dimanches. Nous devons attendre 1 heure de plus.

Avant l'attente, nous sommes partis au musée national. Nous avons sauté par-dessus les barrieres du parc pour éviter de faire le tour, et regardé les touristes indonésiens en train de faire la queue pour monter en haut de leur obélisque. Le musée qualifié du plus intéressant de l'Asie du sud-est ne l'est pas franchement. Il possède une collection de trésors (surtout les kriss, poignar des Indonésiens), des statues indous, des représentations de maisons locales.

Nous allons ensuite au port à Kota. La place dotée d'un style hollandais n'est pas transcendante. Nous stoppons pour boire un jus local qui est très bon mais impossible de dire ce qu'il y a dedans. Le port est décevant à première vue. Un guide nous propose ses services pour 15 euros de l'heure, le fou. Nous pouvions visiter les cargos débarquant leurs poutres à dos d'homme. Le bar en face du port est exorbitant, 8000 la cannette de coca.

Nous étions sur le point de repartir quand nous nous arrêtons dans un petit coin très sympa doté de petites maisons hollandaises charmantes le long d'un canal donnant sur la mer. Le marché au poisson n'était pas animé, mais le quartier m'a bien plus. Nous nous faisons accostés de toute part de la phrase apprise à l'école : "hello mister" (même pour Lise, il fallait leur expliquer que c'était "hello miss").

Retour à la gare par le Jakarta expres. A défaut de métro (trop cher), cette ligne de bus à voie réservée est beaucoup plus rapide pour traverser la ville que les autres bus qui craignent un peu. Il est aussi plus cher : 2500 au lieu de 1000. Nous courrons pour prendre le train inexistant de 17H29. Nous récupérons nos gros sacs à la cousine (12000 négocié à 8000). Nous attendons dans un petit resto extérieur qui donnait sur un canal d'égout (découvert trop tard).

Dans le train en retard d'une demi-heure (nous croyons qu'il allait être bondé vu le monde sur le quai, mais cela allait), nous avons discuté avec de très sympathiques Indonésiens (un couple musulman et 2 filles).

Arrivés à Bogor, nous sommes aidés par un guide-rabatteur voulant juste pratiquer l'anglais au début, mais finalement faisant la publicité pour un tour de 2-3 jours pour 100 euros chacun, bien trop cher (un autre couple de Français plus âgés s'est vu proposer 200 euros par personne!!). Comment peuvent-ils croire que l'on puisse mettre ce prix en allant dans des hôtels à 5 euros avec vue encore sur un volcan :-))

Mardi : départ de Bogor.

Le bus nous fait encore le coup des "on part dans 5 minutes" pour finalement partir 30 minutes après. Mais nous sommes de bonne humeur aujourd'hui. Nous n'avons pas trop de bus. Enfin, c'est sans compter les vacances indonésiennes. Nous nous retrouvons en plein 14 juillet français mais version indonésienne. La joie des bouchons! Nous arrivons tout de même à nous en sortir (encore un record de km/h ce jour-là) et nous arrivons au beau panarama de la route : le Puncak Pass. Un col à passer avec ses flancs recouverts de plantation de thé. C'est vrai que c'est très joli. Dommage que la vue soit gâchée par la brume et la route par les nombreux hôtels haut standing. Encore une fois, la route nous semble interminable jusqu'à Bandung où nous arrivons à 17H00, mais ensuite 1 heure de minibus pour rejoindre le centre. Nous passons devant Carrefour et nous pensons nous arrêter, mais nous avons surtout envie d'une douche. La ville est remplie de minibus qui ne connaissent pas les priorités et la municipalité n'a pas l'air de se soucier de la fluidification du trafic, du coup c'est l'enfer. Nous conseillons le train.

A l'hôtel, nous rencontrons deux Français, Fanny et Fred, qui commencent leurs vacances en Indonésie. Nous allons faire un bout de chemin ensemble. Le lendemain, nous partons ensemble pour aller visiter les deux volcans au nord de la ville. En une heure, nous sommes en haut du volcan, le bonheur même si à l'entrée, le gars des tickets et les gars des minibus pour monter se mettent d'accord pour une petite arnaque à touristes (2 euros entrée + minibus, soit 10 fois plus cher qu'indiqué sur le guide). Le cratère est impressionnant et surtout on peut aller sur un "petit pont" qui le sépare d'un autre volcan. Mais sinon, c'est un peu la foire là-haut, avec je ne sais combien de boutiques à souvenir qui cachent la vue. Une petite marché pour aller vers un petit volcan actif. Nos amis achètent un vase fait avec un bois un peu spongieux et très particulier. 35000 Rps après négociations. 500 mètres plus loin, une vendeuse nous le propose à 5000 Rps. Les joies du tourisme! Le deuxième volcan est plus actif : odeur de soufre et eaux bouillonnantes. L'apres-midi est une nouvelle fois occupée par les transports : une cauchemardesque traversée de ville (10 kms, 45 mins) et le bus bien compressé pour Garut. Pour finir, à cheval jusqu'à l'hôtel. Mais là nous attend une baignoire remplie par les eaux chaudes du volcan.

Le lendemain, nous visitons un deuxième volcan près de Garut. Montée au volcan encore épique avec des motards (20000 aller-retour, l'arnaque à touristes), mais le volcan est carrément splendide. Il a explosé il y a deux ans et ça laisse des traces et de l'activité. Dommage que la joie du matin soit encore gâchée par une après-midi de transport pour enfin arriver à Prangbanan. Nous y passons une journée relaxante à la plage de sable noire avec une petite balade en bateau dans des gorges, du body surf, du surf (la cata) et un coucher de soleil sur la mer où les vagues sont vraiment impressionnantes. Et nous n'oublions pas notre super repas poisson le soir. Langouste pour 2.5 euros par personne (10euros le kilo).

Une journée de transport, dont une partie bien agréable (mais un peu bruyante en bateau) nous amène à Yogyakatra.

Yogakarta.

Les Indonésiens sont en vacances : plein de monde dans les rues et nos premiers hôtels pleins. Nous revenons d'un bel hôtel avec piscine. Nous trouvons seulement avec l'aide d'un des nobreux rabatteurs de la ville un "homestay", une chambre chez l'habitant pas top top, mais il y a quand même un peu de déco... Nous prenons à 25000Rps la nuit.

Jour 1 : samedi.

Lever tôt (6H45) pour louer une moto et aller d'abord à Borobudur, un grand temple bouddhiste au nord de la ville. Là-bas, une foule de touristes indonésiens sont là pour toucher les bouddhas porte-bonheur. Nous faisons une visite guidée très intéressante. Le guide nous emmène vers le nirvana.
Première étape, l'étage des desirs : tous les mauvais desirs (ceux qui amènent la souffrance) sont représentés par des bas-reliefs, mais le Kama Sutra a été caché par des pierres de consolidation.
Deuxième étape : le monde formel, celui où l'on apprend à se libérer de ses desirs. Pour cela, on a l'exemple de la vie du premier Bouddha, mais aussi celui d'un homme simple qui finira par être disciple de Bouddha.
Une fois passé la dernière porte, une fois les mauvais esprits chassés par le lion à l'entrée, on atteint le monde immaterielle, celui où l'on a atteint l'Illumination, dont le Nirvana. Sur les trois dernières terrasses de ce niveau, tout est dépouillé, pas de déco, seulement des stupa contenant des Bouddhas dans différentes positions.
Difficile pourtant de profiter de la spiriualité de lieux complètement bondés. En plus, nous sommes les sars : encore je ne sais combien de photos "j'ai vu un Blanc pendant mes vacances" avec des familles indonésiennes, mais ils sont très gentils.

Il est déja midi! Nous mangeons et nous partons pour le deuxième temple à voir, le Prambanan, un ensemble de temples hindhouistes. Encore 10 dollars d'entrée (+4 euros pour 1 heure de visite guidée), ça fait un peu cher, surtout quand on voit les locaux payer 0.7 euros!! Bon, nous y allons et ça nous rappelle Angkor. 6 temples principaux qui étaient originellement entourés de plus de 100 petits temples aujourd'hui complètement détruits. Le temple est dédié principalement à Shiva, entouré de sa femme Kali, déesse de la guerre, et de son fils Ganesha, dieu de la connaissance, et de sa monture, le taureau Nandin qui a droit à un temple pour lui tout seul. Mais nous retrouvons aussi Vishnu et Bramha. Les bas reliefs sont essentiellement tirés du Ramayana. Le guide nous raconte l'histoire. Tant mieux car le soir, nous allons au ballet organisé sur le site et qui raconte cette histoire. Au moins, nous comprendrons mieux. Le site attire un peu moins de monde, nous apprecions mieux. Notre guide insiste beaucoup sur l'influence du peuple aryen qui a envahi l'Inde avant de propager la religion hindou. Les signes exterieurs d'appartenance à cette race (le nez alongé par exemple) sont nobles tandis que les signes d'appartenance à la population autochtone indienne sont inférieurs (peau noir et surtout les cheveux crépus qui sont le symbole des méchants dans les danses javanaises).

Notre temple préféré sera toutefois un ensemble de temples situé à 1 km de là, sur le même site qui est en restauration : un temple principale plus large, mais plus imposant. Entouré de temples en ruine où personne ne vient, il permet d'apprecier le coucher de soleil seul. Mais c'est un temple bouddhiste. La visite de deux temples dans la journée était assez ambitieuse, mais la comparaison des deux religions est plus facile. Les temples servaient de "QG" et de centre de propagation de la religion. Cela a été une assez rude lutte spirituelle d'influence à Java et même si l'Islam a finalement triomphé, il reste une forte influence de ces religions dans les traditions, ce qui rend la compréhension de la culture javanaise vraiment très difficile.

Le spectacle de danse (19H30-21H30) avec en toile de fond les temples de Prambanan plait beaucoup à Lise. Bon, l'histoire est assez complexe : les Roméo et Juliette locaux mais avec une happy end et des combats héroïques en plus (ouf! on nous distribue un résumé à l'entrée). Mais même sans tout comprendre, les danses, les costumes, la mise en scène et la danse donnent un spectacle à voir, surtout pour 3 euros (30000Rps).

Jour 2 : dimanche. Visite de la ville.

8H10 : nous partons avec Fred et Fanny vers le palais du sultan (25 minutes de marche depuis l'hôtel, les bechacks sont vraiment trop difficiles à négocier et Maliorobo est une rue très animée agréable pour marcher) où il y a un spectacle de danse à 10H00.
8H25 : Nicolas s'aperçoit qu'il a oublié son appareil photo, il retourne à l'hôtel et doit nous rejoindre au palais.
9H45 : toujours pas de Nicolas. Lise retourne à l'hôtel et attendra jusqu'à 13H00 que Nicolas revienne après avoir laissé un message pour Nicolas. Plus de peur que de mal, juste un truc vraiment c.. Lise attendait devant le musée des vêtements traditionnels à 150 mètres de l'entrée du palais, même si le guide sur place lui avait affirmé que c'était le palais du sultan, tandis que Nicolas avait attendu à la bonne entrée et avait ensuite cherché. Super la demi-journée!
Nous allons tout de même visiter ce musée du sultan qui en plus ne vaut pas tripette. On voit de loin les appartements où le sultan (très respecté ici) habite encore. On devra se contenter du musée à la gloire de son père (celui qui a signé l'indépendance avec Soekarno) avec la collection des cadeaux des chefs d'états étrangers. Vraiment boff.

Le marché aux oiseaux, juste à côté, est un peu plus haut en couleur, avec ses perroquets multicolores, ses singes, ses chauffe-souris et ses fourmis rouges (nouriture des oiseaux) qui vous mangent les pieds. Un tour dans une ancienne mosquée sous-terraine (rien d'exceptionnel non plus) et nous nous faisons rattraper par notre condition de touriste à Yogja : nous allons acheter des batiks. C'est la spécialité du coin : des pièces de tissus imprimés par une technique spéciale utilisant de la cire. Dans notre quartier, tout le monde veut nous montrer l'expo qui finit aujourd'hui. Ici, pas de rabatteurs, c'est plus agréable pour acheter. On ne paie pas cher, mais je crois que l'on a encore payé trop cher par rapport au travail fourni. Le vrai batik est un énorme travail de dessin et de pose de cire à la main. Aujourd'hui, la ville est remplie de batiks fait avec des pochoirs déjà tout prêts. Mais bon, on s'est fait plaisir.

Et pour se remettre des émotions du matin, nous finissons par une visite dans le quartier de Kota Gede, specialisé dans le travail de l'argent. 0.7 euros (7000Rps) pour 40 minutes interminables dans les rues polluées de Yagja. Pas de petites boutiques où notre chauffeur nous emmène, juste des gros magasins, mais les prix nous semblent super intéressants : une bague, un bracelet, des boucles d'oreilles et un collier pour 30 euros. Nous sommes contents. Nous rentrons à l'hôtel où nous retrouvons enfin Fanny et Fredo. Nous mangeons ensemble. Et dire que l'on devait passer toute la journée ensemble :-)

Jour 3 : lundi. Visite des alentours.

Location de moto (40000 Rps, 4 euros). Nous nous rendons à Imogiri, lieu de pèlerinage sur les tombes des anciens sultans du royaume. Apèes la montée de 200 marches, on se retrouve dans un complexe de tombes hyper décevantes pour l'effort demandé. L'ensemble est plutôt délabré, les gens viennent quasiment pique-niquer, alors que les touristes doivent se costumer en local (le seul truc marrant de la visite) pour avoir le droit de rentrer (femme réglée s'abstenir). Un peu dépités, nous nous dirigeons vers Kansagon, un village de potiers. Et là, c'est la déprime totale. Tout est à un prix ridiculement bas et on a envie de tout acheter, tellement il y a plein de trucs sympas. Mais il faut voir le poids des pots ou des vases. On prend des photos en remplacement. Pourquoi ne sommes nous pas partis avec le semi-remorque? Je vais peut-être me lancer dans l'import-export pour pouvoir acheter tout ça. Non mais, il faut voir ce qu'on a pour 1 euro : un service à thé complet, des petits vases. En passant à 10 euros, alors là, ce sont les gros pots avec de la déco en paille ou coconets ou coquillages. Pour 30 euros, on passe aux vases avec des décorations plus fines, de véritables dessins en relief.

Nous décidons d'aller voir les batiks DU maître du genre, là où les prix sont hors de portée et où on ne pourra pas avoir de tentations d'achats. C'est vrai que c'est meiux que ce qu'on voit dans la rue, mais avec Nicolas, nous ne sommes pas emballés plus que ça. Avec tout ça, il est déjà 17H00. Il est temps d'aller enfin acheter notre billet de bus (10 euros) pour aller au Mont Bromo voir un nouveau volcan. Nous avons tourné la question dans tous les sens pour trouver comment faire afin de réduire les temps de transports, mais il n'y a vraiment pas le choix : il faut faire encore 10 heures de bus demain!
Au moins, il y a la clim' dans le bus touristique.

A bientôt.

Lise et Nicolas.


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Last modified : December 16, 2005 18:37


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