Tour en pirogue dans le delta du Sine-Saloum, Pointe de Sangomar, Djifer et arrivée à Joal – 10/11/2005 – Ecrit au retour
On a réservé (et marchandé) un tour pour 2 à 46000F CFA avec les repas.
Le guide arrive bien à l'heure prévue mais ce n'était pas le guide rabatteur de la veille qui a malheureusement eu une attaque de paludisme pendant la nuit (oh oh oh). Le nouveau guide nous apprend qu'il n'était pas au courant de l'itinéraire. On ne pourra pas faire une expédition aussi longue que prévu et le tour de l'île de Sangomar (ah ah ah). Et d'ailleurs le moteur de la pirogue n'est pas non plus un 40CV comme on nous l'avait vanté (uh uh uh).
On attend juste un peu que Nicolas recupère ses batteries qu'il avait données à charger la veille au village.
On avance pendant un bon moment en pirogue, avant de se faire déposer pour une première escale dans les bolongs (mangrove) où l'on va marcher dans la boue bien humide.
Excellent !
On s'enfonce par endroits jusqu'aux genoux. On observe quelques animaux : plein d'oiseaux, des crabes rigolos avec 1 pince super mastoc et l'autre riquiqui, un chacal de loin …
Une bonne expérience pour entrecouper la balade en pirogue !
On remonte sur le bateau, puis un nouvel arrêt à un village pour le visiter. Là, un individu (un pseudo chef du village ?) nous demande de l'argent en échange de l'autorisation de circuler dans le village, mais notre guide en discutant arrive à le convaincre de nous laisser déambuler à notre guise.
Visite du village … assez classique : les puits, le coin des lavandières, la place du village abritée par le gros arbre fromager …Plus intéressant notamment la visite d'une école : on pénètre dans la salle de classe ou l'on voit l'instit enseigner le français aux petits sénégalais (6-7 ans) puis il chantent devant nous en français.
Apparemment le pseudo chef du village n'est quand même pas super content de notre passage. Pourtant on a fait marcher els affaires locales (Nicolas a acheté un hipopo rigolo en bois a un commerçant) et on a laissé des sous pour l'école. Peut être qu'il aurait préféré voir plutôt quelques sous arriver directement dans sa poche.
Pour le déjeuner on s'arrête vers 13-14h sur la pointe nord de l'île de Sangomar. Cette île est prise entre les flots tumultueux de l'océan sur son coté gauche et le fleuve sur le coté droit.
Mmm …. Un bon repas de poisson yassa bien garni avec du riz blanc, puis on va longer l'île du bord ouest (orienté vers l'Atlantique). L'île est super sauvage et n'a rien de touristique. Juste avant de la quitter on va se baigner tout a la pointe nord, au point où les vagues de l'Atlantique rencontrent celles du delta.
Impressionnant quand même, mais on ne va pas trop loin, on se contente de se poser sur la petite plateforme surélevée sablonneuse a une trentaine de mètres.
Puis, on fait route pour Djiffer, le village de pêcheurs que l'on peut voir plus au large au nord. Arrivés là , sur la plage discussion avec le guide car Nicolas envisage de pas payer toute la somme due a cause des mensonges du premier gars pour vendre son tour (notamment concernant le chemin parcouru). Bon finalement, on laisse passer et on paie tout. A Djiffer on cherche un taxi brousse 7 places pour Joal Fadiouth, mais finalement on se décide pour le minibus pour être sur de partir sur le champ. Bon choix, mauvais choix ? Le verdict un peu plus tard, car après un début de route très très joli (belles couleurs, la terre rouge, la mer a gauche, beaux paysages, on croise le plus gros baobab du pays…), on crève a 8km de la destination !
Et la …ben la galère c'est qu'on ne peut pas ôter la roue, le boulons sont trop usés (lisses), il faudra arrêter plusieurs véhicules avant de trouver une clef qui convienne.
On arrive avec la nuit au village de Joal, mais on trouve plus sympa d'aller passer la nuit sur l'île de Fadiouth ('l'île des coquillages', elle est bâtie sur un amoncellement de coquillages), qui est reliée juste par un grand pont, d'autant qu'un des passagers du bus vit a coté du seul hôtel et peut nous y conduire. Là, pas moyen de marchander la chambre sommaire, tant pis on n'y reste que pour cette nuit !
Julien
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Merci à Julien pour son récit. voir les photos de Julien du Sénégal
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